? État d’urgence sanitaire Fès, une ville devenue fantôme

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Submergée  quotidiennement par les demandeurs d’autorisations pour se déplacer hors de Fès, la pachalik d’Agdal ( ville nouvelle ), tente tant bien que mal de satisfaire le maximum de personnes qui se rendent dans cette circonscription dès les premières heures de la journée. On louera  à  cette occasion le savoir faire du Pacha Youssef Boukaa   , qui gère  ce dossier avec savoir faire.
Dès la veille de la fête du sacrifice célébrée le 31 juillet dernier, les déplacements à  partir de Fès  étaient soumises à  autorisation en raison du rebond des cas de contaminations au COVID 19.
Sans vraiment s’améliorer,  la situation sanitaire continue d’enregistrer des cas positifs , ce qui impacte  et penalise  l’activité  socio – économique  locale voire regionale,  toujours marquée  par les fermetures de cafés,  salles de sports, bains  maures, hôtels, Riads et Maisons d’hôtes touristiques, restaurants non classés ou dits populaires, etc…
Dans l’ancienne médina ( où l’arrêt de l’activité  à été  brutal ), d’habitude massivement envahie par les visiteurs nationaux  et les touristes étrangers,  l’activité artisanale connaît sa pire crise,, au même  titre que les autres activités  commerciales propres  à  cette cite millenaire.
Bien qu’ayant connu d’autres crises sanitaires lors des siècles  passés,  Fès n’arrive plus à  retrouver les. ressorts pour se relever,  ne serait ce que partiellement, de la pandémie du Coronavirus. C’est une ville devenue triste et attristante, une agglomération qui donne l’impression d’être fantomatique, sans que ses habitants ne comprennent ce qui se passe.
M. BETTACHE

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