Mohamed El Alami Laaroussi, un confrère dont la disparition met à nu les misères sociales dans lesquelles vivent nos médias…

0

Quand j’ai appris la disparition de ce jovial et éternel visage de jeune homme que fût Mohamed En Alami Laaroussi, j’ai été profondément touché et attristé à la fois. Il me fallait du temps pour y croire. Bien que la mort peut frapper à nos portes à n’importe quel instant.
Du coup, et tout en encaissant le coup, j’ai retrouvé soudain mes esprits pour me remémorer la vivacité, le dynamisme que ce plumitif transportait lors de ses présences ici ou là pour rapporter noir sur blanc les événements liés à cette cité de Fès dont il était issu.
Dans le parcours d’un journaliste, il est rare qu’on s’intéresse à son vécu ou comment il s’en sort dans le quotidien.
Laaroussi avait cette fierté de ne rien divulguer, encore moins montrer ce qui pouvait le mettre à mal vis à vis d’une profession souvent trompeuse en apparence. L’essentiel pour le regretté disparu, résidait en la transmission du message.
Il le faisait consciencesement sur les colonnes de son journal Sans tambours ni trompettes.
Tu disparais au moment où la ville de Fès, profondément affectée par le covid 19, à besoin de toi.Ta disparition à été ressentie par tous les confrères qui ont témoigné leurs regrets à travers plusieurs organes d’informations Des hommages qui nous disent long sur ta personnalité et ton amour maintes fois déclaré pour ta ville natale.
Adieu mon confrère, adieu Laaroussi. REPOSES EN PAIX
MUSTAPHA BETTACHE

اترك رد

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني.