Le phénomène de l’occupation des espaces publiques ne date pas d’hier. Il s’est amplifié au fils des années malgré les campagnes menées au niveau des collectivités urbaines pour l’eradiquer.
Il faut reconnaître que des facteurs socio- économiques ont favorise le développement de l’économie informelle à travers la transformation des espaces publiques en commerces ouverts et incontrôlables.
Les rives de la prestigieuse avenue Mohammed V de Fes avec ses < farrachas > et vendeurs de fruits exotiques ou de < bijoux > made in africa reflètent l’image d’un < chaos> qui ne dit pas son nom.
A l’aide de gigantesques traces et autres pelles mécaniques, une campagne ciblant cafés et restaurants ayant < squatté > le domaine public pour s’élargir, a été couverte dans la presse écrite, audio- visuelle et sur les réseaux sociaux. Des agents d’autorité veillaient sur le déroulement de ces campagnes touchant notamment de grandes avenues commerçantes, entres autres la route de Sefrou.
Cependant, des expériences du genre effectuées par le passé se sont révélées infructueuses car non suivies jusqu’à leur terme ou mortes- nées.
Aussi, il faudra s’attendre aux réactions des gerants ou propriétaires des commerces touchés par cette campagnes de < libéralisation > du domaine public, car ils auront recours aux différents tribunaux pour se défendre et réclamer justice.
Une affaire liée à la gouvernance locale. A suivre…
M B.