La campagne menée depuis plusieurs jours par autorités territoriales pour < libérer > le domaine public < envahi massivement par les commerces qui y ont domicile, outre les espaces grignotés par des cafés ou restaurants pour accueillir un maximum de clients, continue de diviser l’opinion locale entre partisans et opposants.
Pourtant, ce phénomène, qui ne date pas d’hier, était devenu tellement normal que personne n’y accordait la moindre attention.A force de s’habituer, on finit pas oublier.
A force de fermer les yeux ou de tolérer l’occupation du domaine public, en l’absence d’alternatives ou de solutions, on a finit par admettre ou s’habituer à quelque chose qui s’apparente au désordre.
Cela étant dit, la < libération > de l’avenue Lalla Meriem, célèbre pour abriter les Banque Al Maghreb, est venue répondre à l’attente de ses habitants et commerçants, soulagés de retrouver un environnement débarrassé du commerce informel, les < ferrachas > particulièrement.
Un retour aux sources pour une avenue où l’on peut désormais reprendre ses habitudes, comme faire ses achats ou prendre son café sur une terrasse de café sans être obligé
d’emprunter la chaussée.
M.B.
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